Retour sur Coraline, la 3D n'est pas qu'un accessoire : la profondeur du relief

Publié le par acariatre

Universal Pictures International FranceLe film Coraline (Henri Selick) est adapté à la projection 3D. En effet, il ne faut pas confondre la « production en 3D » (modélisation via ordinateur) et la « projection en 3D » qui donne du relief à l'image (à l'aide de lunettes spécifiques aujourd'hui). Coraline est ainsi réalisé en maquettes et marionnettes mais à l'aide d'une caméra spécifique qui permet de le projeter en 3D !

Or Coraline est un très bon exemple de ce que peut apporter une projection 3D à une œuvre cinématographique. Non pas une raison d'exister (Meurtre à la Saint Valentin 3D), non plus un artifice ludique (Monstres contre aliens). Coraline nous montre, au contraire, que la projection 3D peut être un élément supplémentaire d'immersion et d'esthétique. La texture du monde fantastique imaginé par Neil Gaiman en trouve une profondeur et une saveur toutes particulières. Le rendu s'y fait plus sensible quand justement la 3D n'est pas « matraquée » (malgré quelques clins d'œil malheureusement aujourd'hui obligatoires pour justifier le prix demandé).

Henry Selick. Universal Pictures International FranceReste que les salles restent peu équipées, que la 3D ne peut être le seul mode de diffusion (à la maison notamment) et que faire payer 3 € pour la location des lunettes (pratique Gaumont par exemple) ne vas pas aider à sa démocratisation. D'ailleurs, les salles des derniers films vus en 3D étaient désespérément vides...

» relire la critique de Coraline



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fjNtTeerAgMNoRJGrade A stuff. I'm unquetsionbaly in your debt.
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